Pour le troisième jour consécutif, les agents de la Poste tunisienne observent une grève. Des citoyens devant le bureau de poste de Montplaisir ont exprimé leur colère et leur indignation car ils n’ont pas trouvé depuis trois jours un bureau de poste ouvert. Les Tunisiens ont un rapport étroit avec la Poste et quand les agents de la Poste entrent en grève, une paralysie totale des activités s’installe.
Les responsables et le syndicat, représentant les agents de la Poste, devraient trouver au plus vite une solution équitable afin que les bureaux de poste puissent reprendre leurs activités et servir les citoyens qui ont patienté plusieurs jours. Une grève de trois jours est considérée, à juste titre, comme longue et peut avoir des impacts négatifs sur l’économie du pays qui est déjà dans une situation plus que difficile.
L’un des citoyens en colère a affirmé qu’il n’a pas trouvé le moyen d’envoyer un mandat à sa mère qui habite à Béja. Face à la grève de la Poste, il compte se déplacer lui-même pour dépanner sa mère qui doit se faire soigner car elle en a besoin. C’est dire que cette grève a des impacts fâcheux même sur la vie sociale des citoyens qui ont l’habitude d’envoyer des mandats minute à partir du bureau de Poste.
En temps normal, les citoyens doivent attendre déjà des heures devant le guichet de la Poste pour être servis après avoir pris leur numéro de rôle. Aussi bien le matin que l’après-midi, en été comme en hiver, les bureaux de poste de la capitale notamment sont encombrés et les citoyens doivent patienter un long moment pour pouvoir effectuer une opération financière (retrait ou envoi d’argent).